Marianne, 12 avril 2019
Publication d'un reportage en commande pour Marianne avec les maraudeurs de Briançon, au secours des migrants, la nuit en montagne et dans leur "refuge" d'accueil.
Publication d'un reportage en commande pour Marianne avec les maraudeurs de Briançon, au secours des migrants, la nuit en montagne et dans leur "refuge" d'accueil.
Publication d'une photo issue de la série Altitudes dans Télérama.
Publication d'un reportage en commande pour Marianne, dans la prison de Bonneville (Haute-Savoie) avec pour thème l'architecture pénitentiaire.
Publication d'une photo issue de la série Nés trop tôt.
Je reviens tout juste d’expédition au Népal, en Himalaya, tout juste et tout fou de vidéo.
Pour rejoindre la province dénommée officiellement « Far West », il faut deux avions depuis Katmandou. À l’horizon, un ou deux sommets de 7000m et une multitude de sommets de 6000m et plus. Autant dire que la région n’attire pas les foules, plus avides de gros sommets et de proximité. C’est pour ça que nous y sommes allés.
Nous nous sommes encordés avec François Damilano, guide de choix pour explorer les glaciers et sommets vierges d’une partie du massif de Limi. Il faudra 10 jours de marche pour atteindre le camp de base, loin dans le massif à 5000m.
Dès le départ, le terme de marche d’approche nous semble inapproprié. L’histoire a commencé dès les premiers pas, depuis Simikot. Et c’est plus un récit de voyage qui nous vient à l’esprit qu’un récit d’ascension. L’objectif premier est de ramener des histoires en texte et photos, pour raconter tout ça sur Alpine Mag. Mais avec François Damilano comme co-réalisateur, un projet de film émerge rapidement. Et l’écriture commence dans la tente, entre deux prises de vues, entre deux sommets. En attendant, voici les premières images, mises en forme au retour, à chaud…
C'était mon gros morceau de l'année 2018 : la nouvelle édition du Guide de l'alpinisme chez Guérin-Paulsen sur laquelle j'ai travaillé en tant qu'éditeur délégué (coordination des traductions, relecture, mise en page). Et près de 600 pages à illustrer pas mes photographies de montagne.
Une fois n’est pas coutume, j’ai mis un peu de glace dans mon burger, ou plutôt dans le magazine AIR de Mac Do. Quatre pages de Jeff Mercier au Québec pour se rafraîchir les papilles rougies par la sauce barbecue... Blurp.
Un bon moment passé avec les enseignants de l'association "Ma chance, moi aussi" à Chambéry le Haut pour le quotidien La Croix. Et plein de gamins souriants devant l'objectif...
Avant leur départ au Pakistan, pour gravir le Gasherbrum II (8 035m), Mathieu Maynadier et Jérémy Rumebe sont allés tester le matériel et leur forme en face nord du mont Blanc, à skis.
Petit retour en images aériennes et premier test du drone à près de 4800m...
De retour de Turquie, petit derushage des vidéos tournées avec Christophe Dumarest et Antoine Rolle dans les montagnes du massif de Dedegöl, en drone notamment.
Quelques secondes en guise de teaser, avant de raconter cette histoire d'escalade plus longuement... Montez le son !
Retour de deux semaines de reportages avec Jeff Mercier sur les cascades de glace québécoises. Au prix de quelques belles marches, neige et blizzard au rendez-vous, mais aussi bivouacs et petit déjeuners glacés, un beau menu à déguster dans Montagnes magazine l'hiver prochain.
Une journée dans les coulisses de la station de Val Cenis, en Maurienne, pour le magazine Le Monde des Ados. Quatre pages de photos avec les textes de Renaud Moncla, dans le numéro 379 de mi-février 2017.
Diaporama sur le travail nocturne des dameuses en ligne sur http://www.lemondedesados.fr/sur-la-piste-des-dameuses/
Retour au froid, aux faces nord, à la glace, avec les outils pointus aux pieds et en mains. Dans une ambiance agitée...
Dimanche 27 novembre, les membres du collectif NoTHT05 ont installé une slackline (illégale) entre deux pylônes, sur les hauteurs de Puy-Saint-Eusèbe (Hautes-Alpes). Les militants ont ainsi voulu réaliser une action coup de poing, à la fois visuelle et esthétique.
Ma vidéo sur le fil, en collaboration avec Jocelyn Chavy.
Une photo prise à Aiguebelle, en Savoie, publiée ce matin à la une de la Croix.
Petite prolongation estivale dans la douceur drômoise, avec des projections d'Un jour à Calais et Jungles en campagne dans le cadre du festival présence(s) Photographie, à Montélimar, Le Teil, Saint Paul Trois Châteaux et Dieulefit.
Surtout, ne pas manquer de rencontrer les invités d'honneur, dont Sarah Caron.
Quelques rushs sortis des archives et mis en forme, pour montrer en 40 secondes l'univers de Montagnes Magazine. Montez le son !
Tous les trois ans a lieu le Red Bull Illume Photo Contest. C'est l'évènement pour tous les photographes "outdoor" et près de 36 000 photos ont été soumises lors cette édition 2016, issues de plus de 120 pays.
Cette année, une photo de cascade de glace en Norvège, sortie du disque dur en dernière minute, s'est retrouvée en demi-finale, dépassant toutes celles en qui je mettais mes espoirs. Comme quoi...
Simond est l'une des rares marques françaises de matériel de montagne qui continue à forger ses mousquetons au pied du Mont Blanc. Pour sa communication et sa promotion, nous sommes partis pour deux jours de photo au Trident du Tacul (3 639 m), avec les alpinistes Elodie Lecomte, Benjamin Guigonnet, Mathieu Détrie, et Damien Tomasi. Grand beau !
La highline de 800m de long, photographiée à 3 600m d'altitude à Hailuogou, au Tibet en juin dernier, est dans Wider #29, daté Juillet-août 2016.
And it sounds good...
Les sports extrêmes racontés aux enfants Une publication inattendue, avec dix photos de montagne et d'alpinisme dans un ouvrage destiné au jeune public, aux éditions De La Martinière Jeunesse. Merci à Anne Jankéliowitch qui en a eu l'idée et en signe les textes.
Cinq français en vadrouille à l'est du Tibet et des chinois surexcités pas la spectaculaire discipline, le tout à 3600m, dans un environnement de montagne exceptionnel, au pied du Gongga Shan (7556m). Bienvenue à Hai Luo Gou (province tibétaine autonome de Garzi, Sichuan / Chine).
Voir un premier écho du reportage en français sur le site du magazine Wider. Et une vidéo à venir...
Trop d'alcool de riz dans le sang ou de karaoké dans les oreilles ? Fin de soirée difficile pour le serveur lui-même à Moxi (province tibétaine autonome de Garzi, Sichuan /Chine).
Une interview manquée, un question-réponse effréné, le tout dans un décor grandiose sans jamais se prendre au sérieux.
À lire dans Montagnes Magazine #430 de juin 2016.
Retour à l'escalade avec un sujet réalisé dans la capitale canadienne de la fissure.
À lire dans Montagnes Magazine #429 de mai 2016.
La jeune association Plein Format organise son premier festival de photographie dans la petite ville de Montmélian (Savoie), du 4 juin au 24 septembre prochain.
L'occasion d'exposer quelques photos presqu'à domicile, aux côtés d'une trentaine de photographes sur supports variés (bâches grand format, dibonds classiques, collages sur les murs de la ville, diaporamas sonores...).
L'actu du festival sur leur Facebook et le teaser des portfolios projetés par ici :
L'édito de Montagnes Magazine daté avril 2016.
Souhaitons d’emblée l’échec de cet édito,
s’il tentait de mettre en cage la volatile
aventure.
À coup sûr, fort heureusement, ces 3 500 signes se fracasseraient sur l’impossible définition. L’aventure. Ah ah ! A majuscule ou a minuscule ? Telle n’est pas la question. Bon nombre de motsconcepts, de mots-idées, de mots-fantasmes souffrent de capitales devenues trop lourdes pour leurs petites jambes à empattement. La grosse tête.
Liberté. Voyage. Engagement… Un complexe
de supériorité fait vaciller les plus belles lettrines.
Comment alors parler de l’aventure sans se risquer
à la définition ? Le Larousse, lui, fait le job, a
minima : « n.f. du latin adventura, choses qui
doivent arriver. 1. Événement imprévu, surprenant.
2. Entreprise hasardeuse. » L’aventure serait donc
à la fois quelque chose qui doit arriver mais
surprenant à la fois. Pas clair.
Sorti du dictionnaire, comment mettre en mots
ce qui nous met en marche ? Le grand air comme
préalable ? Proust et Pascal, qui n’étaient pas
des manches, revendiquaient l’invention totale
de leurs aventures littéraires assis entre quatre
murs. Le risque alors ? Bien des pèlerins de tous
poils vivent pourtant leur grande aventure sur
les chemins aseptisés de Compostelle. L’engagement et la durée ? La plupart des montagnards
reprennent leur souffle dans des virées de proximité,
avec retour à l’heure de l’apéro, quand
quelques-uns suspendent un peu plus le temps par
une nuit en cabane ou refuge, sans prétentions.
On bute.
Il y a quelques mois, un article en ligne eut de
l’écho dans le petit monde autoproclamé des
aventuriers. Intitulé « Les petits faussaires de
l’aventure », son auteur, Patrick Filleux, révélait les
dérives d’une expédition antarctique menée par
un couple français (guide et ravitaillements dissimulés,
traversée qui n’était qu’un aller-retour…).
Outre le mensonge par omission, cette expédition
est symptomatique du besoin actuel de justification,
le plus souvent chiffré. «2045 kilo mètres
en 74 jours par -50 °C», annonce le livre. Le chiffre,
ce degré zéro de l’imagination. Pire : il justifierait
tout et n’importe quoi. Levi-Strauss ne disait
pas autre chose dans les premières pages de
Tristes tropiques : « C’est un métier maintenant
d’être explorateur […] métier qui consiste […]à
parcourir un nombre élevé de kilomètres et à
rassembler des projections fixes ou animées,
grâce à quoi on remplira une salle […]d’une foule
d’auditeurs auxquels des platitudes et des
banalités sembleront miraculeusement transmutées
en révélations, pour la seule raison […]que
leur auteur les aura sanctifiées par un parcours de
vingt mille kilomètres.» On est en 1955.
On en revient à notre échec annoncé. Quel
dénominateur commun à tout ça ?
Peut-être faut-il l’envisager de la même manière
qu’un article de journal. Partir à l’aventure ne
serait ni plus ni moins que l’acte de porter un
regard, sans prétendre tout dire. Un angle, comme
on dit dans le jargon journalistique. Un point de
vue. Sans limite ni seuil de temps ou d’espace.
Juste celle de l’imagination et de la créativité.
En regardant l’arc alpin sur une carte, Berhault
voyait une ligne. Comme lorsqu’il regardait une
face nord, conscient que bien d’autres lignes
côtoyaient celle qu’il imaginait sur le moment,
que d’autres aventures étaient imaginables,
parfois juste à côté.
Il semblerait qu’« aventures » soit invariable et
prenne un « s ». On avance…
L'édito de Montagnes Magazine, daté mai 2016.
#pub Il y a peu, une municipalité écologiste annonçait la désinstallation prochaine des panneaux publicitaires dans le centre-ville. Et la communauté des @grenoblois et autres montagnards sympathisants de leurs voisins des villes, d’applaudir à l’annonce du grand nettoyage. On allait enfin dégager le paysage urbain de ses verrues commerciales, de la réclame déjà trop présente dans notre quotidien, de ces panneaux qui font de nous des produits de consommation. Enfin, on allait pouvoir retrouver un peu de sérénité en ville, à l’image de la montagne… Cette publicité que l’on abhorre déjà à la radio ou à la télé, que l’on conteste même parfois dans son magazine de montagne préféré, est presque unanimement dénigrée.
#suivezmoi Pourtant, dans cet autre paysage qu’est celui du virtuel, sur les réseaux sociaux en premier lieu, les belles photos de montagne et autres récits d’ascension qui se suffiraient à euxmêmes, débordent de marques hashtaggées, dégobillées en une liste que Prévert lui-même n’aurait pas digérée. Qu’il s’agisse de p’tits jeunes qui en veulent, un peu naïfs, passe encore. Quand il s’agit d’athlètes sponsorisés, on peut encore comprendre l’obligation de visibilité, même si @Will Gadd la relativise aussi, dans son humeur page 14 :«Le nombre de followers est directement égal à ta valeur pour un potentiel sponsor. Pour eux, la présence sur les médias sociaux n’est plus faite pour raconter la performance, c’est la performance elle-même. » Croyez-en l’expérience du vieil ours canadien, lui-même sponsorisé par le célèbre @taureau rouge depuis près de vingt ans…
#mastuvu Mettre en avant ses qualités et ses
exploits sur un blog, se choisir une photo de profil
Facebook valorisante, publier régulièrement sur
Instagram pour occuper l’espace, punaiser tous
azimuts ses goûts sur Pinterest pour montrer
l’étendue de sa culture. Soit, c’est de bonne guerre.
Personnal branding oblige (« marketisation personnelle »).
Mais endosser volontairement et même avec zèle,
le costume d’homme-sandwich alors même que
l’on a la chance de pratiquer la montagne pour soi,
loin des contraintes de sponsors, cela prête à
sourire. Et quand par-dessus tout l’hommesandwich
en question a un job et ne connaît pas
la crise, ce serait presque à pleurer, à l’heure
toujours plus fatidique de la montagne comme
espace de #liberté.
La vraie #question est finalement : en quoi
l’adoubement par un #like soi-disant haut placé
(marque, athlète…) est-il plus légitime ou a-t-il
plus de valeur que l’appréciation du public, des
« amis », des lecteurs, voire de tonton @Marcel ?
Ah oui, le premier peut rapporter gros. Bon sang,
mais c’est bien sûr.
Wannabee de tous les pays,
brandez-vous !
#personalbranding #sponsor #marque #like
#facebook #vendu #fautbienvivre
#moimoimoi
#liberte #montagne #hommesandwich
#jaifaim #quisaitunjourjeseraipeutetrecelebre
#stardunjour
#mieuxvautunephotopourrieetunbonhashtagquunebellephotoetpasdehashtag
#regardemoiquandjesorsenmontagneetquejefaisriendespecial
#lebonhashtag #lemauvaishashtag
#hashtagueulealarecre
#follower #vrailooser
#hashtag